La réforme 2018 sur l’apprentissage, l’assurance chômage et la formation professionnelle, renforce le rôle de l’entretien professionnel et en fait un outil majeur au service de la professionnalisation.
Distinct de l'entretien d'évaluation, il devra être systématiquement proposé aux collaborateurs, tous les deux ans, sous peine de sanctions et fera l’objet d’un suivi tous les 6 ans.
Conçu comme un outil-clé de la gestion individualisée des compétences, l’entretien professionnel offre des opportunités partagées permettant :
Une démarche gagnant-gagnant, simple à mettre en œuvre, à condition de suivre quelques règles et conseils pratiques.
ICSOS vous propose ses services pour vous aider à réussir vos entretiens professionnels. Cela vous permettra de connaitre l’essentiel des informations de l’entretien professionnel et les étapes à respecter afin de faire de ces rencontres périodiques avec le salarié un outil de management, de dialogue et de progrès.
L’entretien professionnel a lieu au moins tous les deux ans ou au retour de certaines absences.
IL CONCERNE TOUTES LES ENTREPRISES
Le texte prévoit explicitement que le salarié doit être informé de ce dispositif :
Chaque salarié doit être informé de ce droit lors de son embauche : Ainsi il est conseillé d’insérer une nouvelle clause dans les contrats de travail des nouveaux salariés et pour les contrats déjà signés depuis cette date, il est possible de rédiger un avenant.
Il doit être informé et consulté sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise et, notamment sur les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs, la durée du travail, les conditions d’emploi, de travail et de formation professionnelle.
Au titre de ces attributions générales, le comité d’entreprise doit être consulté sur la mise en place des entretiens professionnels selon l’article suivant Article L2323-6 du code du travail
Dans une entreprise d'au moins 50 salariés, si le salarié n'a pas bénéficié les 6 dernières années, des entretiens professionnels et d'au moins une action de formation non obligatoire, l'employeur doit abonder le compte personnel de formation (CPF). Le CPF du salarié sera alors crédité de 3000 €.